Diabète :
la maladie
Pré diabète
Hypertriglycéridémie
La stéatose hépatique
Obésité androïde
Apnées du sommeil
Les différentes
formes de diabète
Le diabète sucré est une maladie métabolique caractérisée par un taux de sucre dans le sang trop élevé (hyperglycémie chronique) lié à un défaut soit de la fabrication de l’insuline, soit de l’action de l’insuline, soit des deux.
Il existe différents types de diabète.
Le diabète de type 2
est la forme la plus fréquente du diabète. Il est caractérisé par une résistance à l’insuline et une carence relative de fabrication d’insuline, l’une ou l’autre de ces deux caractéristiques pouvant dominer à un degré variable. Cette forme de diabète survient essentiellement chez les adultes d’âge mûr mais peut également survenir à un âge plus jeune, voire même pendant l’adolescence.
Le diabète de type 1
beaucoup moins fréquent, est principalement causé par la destruction des cellules bêta du pancréas, d’où l’incapacité de la personne atteinte à sécréter de l’insuline. Pour cette raison, les injections d’insuline sont vitales chez ces personnes. Cette forme de diabète survient essentiellement chez les enfants et les jeunes adultes.
Le diabète gestationnel
Le diabète gestationnel correspond à une intolérance au glucose chez les femmes enceintes. Ce type de diabète débute et est diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse.
Définition de l’insuline
L’insuline est une hormone (substance chimique) fabriquée par le pancréas. Chez une personne non diabétique, l’insuline est sécrétée de manière continue et elle régule le taux de glucose (ou glycémie) dans le sang.
Rôle et fonctionnement de l’insuline
Lorsque vous consommez un repas, et en particulier lors de l’ingestion de glucides, la sécrétion d’insuline augmente pour éviter une élévation trop importante de la glycémie. Pour cela et grâce à l’insuline, le glucose est converti en réserves et en énergie. Ce système ne fonctionne pas correctement chez les personnes qui développent un diabète.
Les facteurs de
risque du diabète
Les principaux facteurs de risque de diabète de type 2 sont l’âge, le surpoids, la sédentarité, un antécédent de diabète gestationnel, un antécédent familial de diabète ou un état de prédiabète (glycémie à jeun comprise entre 1,10 g/l (6,1 mmol/l) et 1,26 g/l (7,0 mmol/l)).
Les causes du diabète de type 1 sont encore mal connues et seraient liées à une association entre des prédispositions génétiques et des facteurs environnementaux.
Les chiffres-clés du diabète
4 millions de diabétiques sont identifiés par l’assurance maladie, soit 5.3 % de la population française selon santé publique France.
92 % des diabetes sont de type 2.
Un diagnostic simple
Le diagnostic du diabète de type 2 consiste en un acte médical simple. Il est porté lorsqu’une glycémie veineuse réalisée à jeun (au moins 8 heures de jeûne) est supérieure à 1,26 g/l (7 mmol/l), à deux reprises. En cas de symptômes typiques du diabète : soif importante, mictions fréquentes et amaigrissement inexpliqué, une seule mesure de glycémie veineuse supérieure à 2g/l (11,1 mmol/l) est nécessaire pour le diagnostiquer.
Par ailleurs, un dépistage opportuniste ciblé est recommandé tous les trois ans chez les personnes âgées de plus de 45 ans, ayant au moins un autre marqueur de risque du diabète de type 2 :
- origine non caucasienne
- marqueur du syndrome métabolique (excès pondéral, hypertension artérielle, dyslipidémie) ;
- antécédent de diabète familial au premier degré, ou de diabète temporairement induit, ou, chez les femmes, de diabète gestationnel ou de naissance d’enfant pesant plus de 4 kg.
Une prise en charge hygiénodiététique du diabète de type 2
Le diabète de type 2 peut être traité par une prise en charge diététique et une activité physique adaptée, par comprimés et/ou par injections d’insuline ou d’analogues du GLP1.
Sur demande du médecin, le diabète permet de bénéficier d’une prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie des frais médicaux occasionnés dans le cadre de cette affection de longue durée (ALD).
Pour assurer une bonne prise en charge médicale, des guides ont été publiés en 2006 par la Haute autorité de santé puis actualisés en 2007, s’adressant d’une part aux personnes diabétiques (type 1 et type 2) et d’autre part aux professionnels de santé concernés.